Que voyez-vous gardes ?

Le-vieux-chasseur

Que voyez-vous gardes ?

Quand un vieil homme mourut dans un hôpital gériatrique de North Platte, au Nebraska, il allait de soit, selon tous, qu’il n’avait aucune possession de quelque valeur.

Plus tard, alors que les préposées s’affairaient à classer ses maigres possessions, elles trouvèrent ce poème. Elles furent tellement impressionnées qu’elles en firent des copies qui furent distribuées à tout le personnel de la maison.

L’une d’elles en rapporta une copie chez elle au Missouri et la fit connaître. Depuis, le poème de ce vieil homme a paru dans l’édition de Noël du Magazine de l’Association de la Santé Mentale de St-Louis.

Et ce petit vieillard décharné, semblant n’avoir rien à apporter au monde, est l’auteur de ce petit poème, éloquent mais sans prétention, qui fait le tour sur l’Internet.

‘À quoi pensez-vous gardes en me regardant? 

Un vieillard difficile et pas trop brillant?
Hésitant, dans ses gestes et dans ses yeux fuyants?

Qui jongle avec sa nourriture et ne répond pas
Quand vous dites d’une voix forte « vous n’essayez même pas! »

Qui semble ne pas s’apercevoir de ce que vous accomplissez

Qui perd constamment un bas ou un soulier

Qui, avec ou sans résistance obéit à votre gré
Avec le bain, les repas et les longues journées à tuer
Alors ouvrez les yeux gardes ce n’est pas moi que vous voyez !

Quoi que je mange à votre convenance et fais ce que vous m’ordonnez
Je vais vous dire qui est là dans ce fauteuil élimé

Je suis un garçon de dix ans avec frères et sœurs
Et nos parents nous aiment avec tout leur cœur

Un garçon de seize ans des ailes à ses souliers
Et bientôt une amoureuse qu’il espère rencontrer

Un jeune homme de vingt ans fraîchement fiancé
Mon cœur bondit de bonheur annoncé

En me souvenant des vœux que j’aurai à prononcer
Et que j’ai promis de toujours respecter

J’ai vingt-cinq ans maintenant et des enfants merveilleux
C’est mon devoir de les guider et protéger de mon mieux

Un homme de trente ans mes enfants grandissent vite
Mais nos liens sont solides bon présage pour la suite
À quarante ans mes enfants ont grandi et quitté
Ma femme est à mes côtés et m’évite de déprimer
À cinquante ans, quelle joie des petits sur les genoux
À nouveau le bonheur même s’ils ne sont pas à nous

Des jours sombres s’annoncent ma femme est décédée
Je regarde vers l’avenir mais je suis effrayé

Car mes enfants sont occupés à élever leurs enfants
Et je pense sans arrêt aux joies d’un autre temps

Je suis maintenant un vieil homme et la vie est ainsi
Le corps tombe en ruine l’agilité et la grâce parties

Vieillir n’est pas qu’ une sinécure une perte de vigueur
J’ai maintenant une roche là ou j’avais un cœur

Mais sous cette vieille carcasse un jeune homme subsiste
Maintenant et encore mon vieux cœur s’excite

Je me souviens des peines et des bons moments
Et j’aime, je respire et je vis tout comme avant

Je pense aux années, trop peu nombreuses passées trop vite
J’accepte la dure réalité que rien ne peut durer
Alors à vous tous, ouvrez vos yeux au plus vite

Et vous ne verrez pas qu’un vieil homme revêche, Regardez, Regardez bien et vous ME verrez MOI!

Souvenez-vous de ce poème la prochaine fois où vous rencontrerez une vieille personne, que vous serez peut-être tenté de pousser hors de votre chemin sans y porter attention.

Rappelez-vous, nous y passerons tous !  »

Auteur inconnu

 

By René Arbour

Management certificate of Credit Card (New York - 1983-84) Bac Administration , Security for the people (Minesota 1984)