Mon Ancêtre Martin Dinhargue par John Le Garignon

blasonbidart

[1] Mon Ancêtre Martin Dinhargue par John Le Garignon

 «b»«i»Blason de Bidart John Le Garignon«/b»«/i»

 Martin Dinhargue  L’histoire de Martin Dinhargue prend sa source au pays basque plus particulièrement dans la commune de Bidart où il naît le 11 novembre 1707, fils de Bertrand Dinhargue et de Domindigna de Sahalanbehére.   D’abord que veulent dire les noms de famille?    De la part de Jean René Yharrassary, un collègue généalogiste basque, voici les informations qu’il avait pu rassembler le 21 mai 1999 sur ces patronymes :

   « D(‘)inharg(A)ue  «b»«i»St Martin d’Arberoue«/i»Il y a deux maisons à ma connaissance qui portent la racine INAR, une anoblie à Saint Martin d’Arberoue en 1435 INAHARTIRI et l’autre INARRIA Ibaron non documentée au Moyen-âge (les archives médievales du Labourd sont plus pauvres que celles de Navarre) mais sûrement médiévales, les deux maisons sont situées en bordure d’eau, endroit propice où pousse INHI ou ajonc. INHAR endroit où pousse l’ajonc. Gue déformation de AGA? idée d’étendue, peu probable, GAITZ? grand, GOI? au-dessus.«/b» Sahalanbeheri  «b»BEHERE du bas«/b»  Sahalan  «b»SABALANDA ou ZABALANDA ou champ de grande étendue ….. Donc à l’origine nom de maison situé à côté du bas de la grande étendue. »«/b»  Un dictionnaire spécialisé dans les patronymes du pays basque dans lequel j’avais glané en 1999 quelques renseignements énoncait que Dinhargue [inharaga] était une déformation en bas-navarrais de Ilarraga qui se traduit en français par lieu de bruyères, de légumineuses.   Que sait-on de ses parents?

Son père Bertrand, selon des papiers que j’ai consultés à l’époque et dont je ne peux retrouver trace, avait loué une flûte (genre de navire),» la Ville de Bayonne» pour faire la pêche sur les bancs de Terre-Neuve en 1695.  Bertrand et Domindigna sont locataires de Marimoulinenea (la maison de la meunière Marie)  à Bidart à la naissance de Martin.  «b»Bidart«/b» Quels sont les premiers documents que je possède de cette famille? D’abord quelques actes des années 1700-1710 qui m’ont été gracieusement fournis par un collègue généalogiste du pays basque, Luc Marie Pellerin.

D’abord l’extrait de naissance de  Bertrand Dinhargue le frère de Martin  dont voici copie conforme certifiée par  le maire de Bidart le 17 mai 1999 : et qui dit ceci :  « Le vingt-huitième jour du mois d’août 1705 a été baptisé dans l’église paroissiale de Bidart Bertrand Dinhargue fils d’autre Bertrand Dinhargue et de Domindigna de Sahalanbeheré conjoints et à présent locataires dans la maison de Marimoulinenea du dit Bidart lequel naquit le vingt-septième jour du même mois et an dessus et dont le parrain fut Bertrand Daguerre Sieur de Dendariaronea de la paroisse de Getary, la marraine Maria de Sahalanbeheré de la dite maison de Dendariaronea du dit lieu de Getary par moi Lafocade Curé. »   Voici les conclusions qu’en tirait Jean Renée Yharrassary, un autre généalogiste basque, avec lequel j’échangeais en mai 1999 : « Ce que je remarque dans cette famille c’est que le parrain et la marraine ont l’air d’être le père et la soeur de la mère. …. Tu noteras aussi que le Bertrand Daguerre tout Sieur de Dendariaronea qu’il soit n’a pas réussi à donner son nom à ses filles.

À défaut d’un remariage, on peut penser que c’est la mère de Domindigna et de Maria qui était l’héritière de la propriété. De toute façon Domindigna n’a pas fait un bon mariage puisque son mari n’était pas lui-même héritier et qu’ils ont été obligés de louer Marimoulinea. » Ensuite la copie certifiée du décès de Martin Dinhargue, le plus vieux frère connu de Martin, en date du 13 juillet 1706 que voici : et qui se lit :  « Martin Dinhargue décédé la veille âgé d’environ deux ans fils de Bertrand Dinhargue et de Domindigna de Sahalanberé conjoints et locataires dans la maison de Marymoulinenea du dit Bidart par moy Laforcade Curé ».   La date du 13 juillet nous est fourni par l’acte suivant à l’image. Puis copie certifiée de la naissance de Martin :   qui nous révèle ceci :  « Le onzième jour du mois de novembre 1707 fut baptisé dans l’église paroissiale de Bidart Martin Dinhargue fils de Bertrand D’Inhargues et de Domindigna de Çahalanbehere conjoints et locataires dans la maison de Marymoulinenea du dit Bidart lequel Martin naquit le neufième jour des mois et an que dessus et dont le parrain fut Martin Descheberry Sieur de Bascoustianenea du même dit Bidart, la marraine Maria defendide dame de la maison de Dolhacindrearenea du lieu de Guetary par moi Laforcade Curé

Et finalement un dernier acte en provenance de la mairie de Bidart, celui de la naissance de Stephana en 1710 :   sur lequel on lit :  «b»«i»« Le treizième jour du mois de septembre 1710 fut baptisée dans l’église paroissiale de Bidart Stephana fille de Bertrand D’inhargua et Domindiana de Cabalaldebehere locataires de Marimoulignenea conjoints et du lieu de Bidart lequel naquit le neuvième jour du Susdit mois et dont le parrain fut Bertrand de Cabalalsabed…. héritier Dolandrerenea la maraine estouba di Salba fille de Sabadmenea de la paroisse de Guethary par moy Laforcade Curé »«/b»«/i» Sur le site de la Généalogie et Histoire des Familles Pays Basque – Ardour Maritime, si l’on cherche le patronyme Dinhargue et ses variantes, il peut y être retrouvé que Estebenie Dinharga marie en 1729 Michel Labiaguerre dans la commune de Cambo. Est-ce notre Stephana? C’est certainnement une possibilité. Luc-Marie Pellerin qui m’avait fourni à l’époque ces copies certifiées conformes avec le sceau et signature du maire de Bidart m’avait également assuré dans le courriel me les communiquant qu’il avait vérifié 30 ans avant et après ces actes à Bidart et qu’il n’y avait plus aucune trace de Dinhargue sur les actes de cette paroisse. Son travail, comme celui de Jean-René Yharrassary, ayant été très consciencieux je m’y fie.

Nous n’entendons donc plus parler de Martin Dinhargue avant août 1741 alors qu’il se marie à Marie Arbour à la côte de Gaspé. L’acte fut dressé sur place par le frère Ambroise Rouillard récollet.  Le voici : Le texte en est :   « L’an mille sept cent quarante et un le dix huitième du mois d’aoust moy frère Ambroise Recollet Missionnaire des Sauvages Mikemak de Ristigouche, et déservant par voye de mission les françois de toute la Côte de Gaspé, soussigné certifie avoir reçu le mutuel consentement de mariage entre le nommé Martin Guignard Basque de nation orphelin de père et de mère, agé de vingt cinq ans, du diocèse de Baïone d’une part et la nommée Marie Harbour fille de Michel Harbour et de Barbe Morin ses pères et mères, actuellement à la côte de Gaspé lieu dépendant de l’évesché de Quebec, d’autre part et leur ai donnée la bénédiction nuptiale avec les cérémonies prescrites par la Ste Église en présence de trois de ses frères et de deux autres témoins qui ont signé avec moy, en foy de quoi j’ai signé les mois et ans que dessus suivant l’ordonnance frère ambroise Rouillard recollet Pierre Charles Teguy » Ce texte est accompagné d’un autre texte que voici :

Ce dernier document est peut-être l’un des plus étonnants que l’on puisse lire à la côte de Gaspé ces années-là.   Son contenu est le suivant :     « Moy Martin Dinhargue je fais avantage à Marie Harbour la prenant pour mon nepousse de la moytié des biens que je peux avoir et de ceux que nous pourrons ramasser ensemble. Ce que je promais faire ratiffié par contra aux tant que la quemandite pourra me le permettre. faite a gaspays hen présence des themoins si bas nommés Martin Dinhargue » Jamais je ne me serais attendu de voir un de mes ancêtres du 18è siècle avantager ainsi son épouse.

En 1743, Martin Dinhargue tiendra parole; il fera ratifier par contrat devant Abel Michon notaire le contrat initial qu’il avait consenti à son épouse. Ce contrat notarié dont je reproduis les grandes lignes se trouve aux Archives de la province de Québec, dans les minutes d’Abel Michon notaire, sous le titre Minute de Contrat de marriage de Martin Guignard et Marie Harbourt du 6 mai 1743, pièce 2745.  « Par devant Abel Michon notaire royal de la coste …. en la prévosté de Quebec residant en la paroisse St-Thomas soussigné et tesmoins ci bas nommé fut présent les dits Martin Guignard basque de nations du diocèse de Baione et Marie Harbourt sa femme lesquels de présent en ces lieux et ditte paroisse lesquels nous ont présenté les … Conventions de mariage qu’ils ont fait ensemble avant de recevoir la bénédiction nuptiale qui leur a été administrée par le Révérent père ambroise Récollet missionaire des sauvages en la Coste de Gaspé lieu auquels ils ont a complie leur mariage.

Le Révérent père déservant les françois qui le trouve en ses dits lieux par voye de mission, lesquels nous requérant de …. ratifier les susdites conventions et icelle déposé en nostre étude pour y avoir recours (4 mots difficiles à lire) que besoin sous Icelle Convention et extrait de mariage en date du dix huit du moys d’aoust mil sept cent quarante un …. nous avons octroyé au susdit Guignard et Arbour sa ditte femme lequels Conventions et accord de mariage font que les dits Guignard et Harbour sa ditte femme se sont pris l’un et l’autre avec leurs droits telle qu’ils pourront leur appartenir et échoir tant par successions donnations que autrement pour être les susdits uns et communs en tous biens meubles et immeubles acquets et conquets présent et avenir les biens de part et d’autre entrant en la ditte communauté sont ceux du dit Guignard que ceux de la ditte Harbour voulant et consentant qu’il soit et seront consolidé l’un envers l’autre suivant les intentions qu’ils ont eu lors de la présentation des dittes conventions …. etc. »

 Martin et Marie auront au moins deux enfants dont trace nous est laissée jusqu’aujourd’hui, soit Martin et Marie-Barbe. Les registres nous attestent la naissance d’un Martin Guignard à Montmagny le 14 juillet 1742 et d’un autre Martin Guignard toujours à Montmagny le 3 juillet 1746, tous les deux fils des parents mentionnés. Les registres de Berthier-en-Bas donnent Martin Dinhargue fils, époux de Marie-Françoise Audet, décédé le 26 avril 1776 à l’âge de 30 ans; ceci semblerait donc régler la question. Mais nous savons aussi que sur le passe-port de Martin Dinhargue père à Bordeaux en 1753, il déclare que son fils Martin a neuf ans ce qui le ramènerait à 1744. Peut-être ne saurons-nous jamais l’entière vérité. Martin fils et Marie-Françoise n’auront pas de descendants. Quant à Marie-Barbe ainsi nommée pour sa mère et sa grand-mère Morin, elle épousera notre ancêtre Johann Samuel. En 1753 son père indique sur leur passe-port qu’elle a 7 ans donc qu’elle serait née en 1746 ce qui complique évidemment les choses. Nous n’avons pu retrouver trace de sa naissance et l’acte de son mariage en 1787 ne nous dit pas son âge. Mais laissons-là les enfants et allons voir ce qui se passe dans la vie de Martin père.

D’abord nous apprenons aux minutes d’Abel Michon, pièce 2970, que le 18 février 1746 François Chouinard et Marguerite Huret dit Rochefort, sa femme, vendent un terrain à Martin Guignard qui signe d’une belle écriture Martin Dinhargue. Puis, toujours aux minutes d’Abel Michon, pièce 3044, Pierre Dastous, négociant, et Angélique Côté, sa femme, vendent un autre terrain à Martin Dignard (Dinhargue), pêcheur de profession, le 17 mars 1747. Ces deux ventes de terrain mises en lien avec une cession de marché au même Pierre Dostou quelques années plus tard nous amène à conclure que les dits terrains ont été acquis sur la seigneurerie de Port Joly même si nous n’avons vu que des résumés des actes en question. Et cette-année-là démarre sur les chapeaux de roues une partie plus pimentée de l’histoire de Martin Dinhargue. Cette partie de son cheminement débute le 27 avril 1747 par le départ de France du navire l’Alexandre de Bordeaux sous la direction du capitaine Antoine Franche.   Laissons l’équipage nous raconter son histoire :« Aujourd’huy Vingt Septième Juillet Mille Sept Cent Quarante Sept,

Nous soussignés capitaines officiers majors et mariniers du navire L’Alexandre de Bordeaux certifions à tous ceux qu’il appartiendra être parti de la Rivière de Bordeaux le 27 avril 1747 pour nous rendre dans la rade de La Rochelle joindre l’escadre de Monsieur de la Joncaire (Jonquière) destinée pour Québec ce que jay fais le 28 du dit et sommes partis sous escorte du dit Sieur de la Joncaire au nombre de 39 voiliers dont il y en avait neuf à dix pour les Indes et le restant pour le Canada.   Le dixième du mois de may nous avons tous appareillés de la ditte rade de La rochelle et avons toujours suivis le convoÿ jusqu’au 14è du dit au matin à 8 heures que nous eurent connoissance de 16 gros Vesseaux au vent du Nord E (Les vents étaient de la part du N.N.E. (un mot illisible) frais) Lesquels après une certaine distance reconnurent être des anglois qui avons déterminés notre Commendant de nous faire le signal d’arriver pour nous eloigner des anglois ce que fuumes dans l’instant et eumes connoissance d’un combat qui fut livré entre l’escadre de france et celle des anglois que nous observames jusqu’à 7 heures au soirque nous nous perdimes de vüe les uns et les autres ce qui me fit résoudre à faire ma routte différente pour éviter la rencontre des ennemis.

Je fis gouverner au S.E. pour aller chercher la Coste d’Espagne nen étant qu’à 16 lieues dans les N.O. à 10 heures du même soir nous eumes connaissance de deux navires de notre flotte au vent à nour qui fesoient le même manoeuvres que nous et même route une heure après. Nous en appercumere un troisième que nous contions être de notre flotte mais qui se trouva estre ennemis du nombre de l’escadre qui avait attaqué notre flotte. Après avoir arrivés sur nous il en a amariné deux, dans cette intervalle je fils plusieurs routtes différentes . J’eu le bonheur de mechapper de luy et de gagner un endroit habitté par des pêcheurs nommés Camarignare où nous mouillames le lendemain 15 du dit environ à Neuf heures du matin et avons restés deux jours pour donner le tems aux ennemis de nous donner le passage libre. nous partimes le 17è de Camarignare pour continuer notre routte et pour suivre notre destination; pendant le cours de notre traversée avons eû un …. (partie du texte manquant de notre copie) Le Vingt trois juillet eurent connoissance du Cap de Nord à dix lieues. après nous estre un peu ralliés à terre nous appercumes l’Isle St-Paul qui me confirma les dites terres À huit heures du soir nous fimes la routte convenable pour parer l’Isle aux peaux les vents étant de la part du Sud vers les dix heures du même soir ils varièrent au SO et à minuit au O et brumes épaises à ne pouvoir distingué le beaupré de notre navire ce temps affreux ayant continué 4 jours les vents ont varié au SSO au O. et toujours brumes fort épaises

Le vingt sept du dit juillet au matin vers dix heures nous eumes une petite éclaircie d’environ une demye heure nous observons dans cette intervalle s’il y avait quelque marque ou apparence de terre dont nous n’eumes nulle connaissance nous méfiant de la variété des courants nous nous fais route toujours à 16 ou 18 lieues de dans le SE de l’Isle d’Anticosty À midi les vents au Sud et au SSO toujours brume épaise nous fimes gouverner au ONO pour nous ralier du costé de Bonaventure ou de gaspay terre extrêmement élevée pour éviter Anticosty

Les courants étoient si violents portant au N. que vers les 4h. du soir nous eumes le malheur de donner à la pointe du SE de l’isle d’anticosty sans scavoir pendant deux heures de temps que de venir sans connoissance à terre. Dans l’intervalle nous travaillames à la sauvation du navire jusque dans le moment qu’un coup de Mer nous jete le navire en travers et le creva et dans l’instant le navire fut comble d’eau jusqu’a fon plat bord de tribord nous voyant dans une si funeste situation et sans espoir nous sauvames des vivres que nous embarquames dans notre canot nous fumes favorisés d’une éclaircie qui nous fit appercevoir la terre environ deux lieues avec des batures de babord et de tribord qui portent une grande lieue au large nos gens embarquerent en partie pour aller à terre mettre une partie de Monde et verir cherché le Restant où nous fumes tous ensemble sur la dite isle ayant été obligés d’abandonner le navire avec précipitation pour notre sauvement. Je n’ay qu’avoir le tems que de prendre le reste de mon équipage et me sauver à terre. fait à Anticosti le 28 juillet 1747 Signés Fraiche, Dufaux, Despars, Pre Vallet, Ricard

Après avoir examiné notre triste situation degradé sur une isle déserte sans (un mot illisible) exposé peut être à la fureur des bêtes féroces qui fourmillent à l’entour de nous et voyant nulles apparence de pouvoir sauver la moindre (un mot occulté) des débris de notre naufrage dans cette extrémité aurions (mot occulté) unne partie de l’équipage partirons (mot occulté) notre canot pour se rendre à la terre du sud et tacher de leur procurer du secours qu’en attendant le reste de l’équipage resterait sur l’isle avec la plus grande partie des vivres leur en ayant laissé environ pour deux mois de ceux que nous avions sauvées prudemment ce que nous avons fait au nombre de onze scavoir le second, un de mes officiers, le major, quatre officiers mariniers et trois matelots et moy fesant le nombre de Onze dittes personnes et ceux qui ont resté sur la ditte isle sont au nombre de dix-sept.

Aujourd’hui 29è à 6 heures du matin sommes partis de l’isle Pointe du SE de lisle de Anticosty d’un vent d’est dans un canot pour nous rendre dans la baye de gaspey à neuf lieues du même matin Les vents se sont hallés au SO qui nous auroient obligés de relacher à douze lieues dans l’ouest de la dit Isle ou nous avons restés quatre jours pour laisser passer le mauvais tems Le même jour de notre relache dans ce même lieu avons appercu la fausse quille de notre navire avec deux affuts de canon et autres debris venir à la Cotte ce qui nous a fait présumer que les courants étaient extrêmement violant.

Le deuxième aoust a six heures au soir tems calme avons entrepris de poursuivre notre route à la rame pour parvenir à nous rendre dans la partie sud Cotte de Gaspey dans la même nuit le tems fut épaissi les vents sont (mot occulté) Les vents sont venus du cotté du fond et au SSE gros frais La mer extrêmement grosse avons toujours fait gouverner au Ouest et (ce que je lis : 014 att O) après un certain chemain fait sans voir la terre nous concluere que les courants nous avaient transportés du cotté du SE ou du NO à (mot illisible) Les vents sont renforcés et la mer extremement grosse qui nous auroient obligés d’arriver vent arrière fut en lame pour éviter que la Mer nous en comblé à 3 heures de l’après midy du 3è aoust nous eumes le bonheur d’apercevoir la terre de Gaspey ou nous arrivames dans l’ance à Basset à huit heures du soir après une cruel traversée. (texte manquant) L’ance pour nous rendre au Cap des Rosiers ce que nous fimes à deux heures après midy ou nous trouvames le Sieur Aubert officier d’un poste françois après lui avoir informé de notre triste aventure il nous a rendus tous les services qu’on peut souhaiter le même jour à neuf heures du soir il a expédié une grande chaloupe du Pays avec de vivres et 4 hommes de son poste et deux de ceux qui étaient venus avec moy scavoir un officier marinier et un matelot pour aller à Anticosty chercher les restes de mon équipage

Le 5è du dit au matin nous sommes partis du Cap des Rosiers avec un guide et des vivres que le Sieur Aubert nous a donné pour nous rendre à Québec ou nous sommes arrivés aujourd’huy après plusieurs jours de traverse fait à Québec le 25è Aoust 1747 Signés fraiche, Dufaux, Despaigne. »   [Suivent les signatures d’officiers du greffe de l’amirauté qui attestent de la bonne foi des témoins]

Des extraits du Registre de l’amirauté de Québec, en date du 5 août 1747, nous répètent essentiellement le même récit alors qu’il est dit qu’a comparu Antoine Fraiche capitaine du navire l’Alexandre devant Nicolas Gaspard Boucault Conseiller du Roy, lieutenant particulier de la prévosté et lieutenant de la dite amirauté en présence du procureur du Roy au siège de Québec; selon la signature le procureur du roy est Hiché. La seule différence est à l’effet que cette fois-ci la chaloupe de secours est décrite comme étant une chaloupe biscayenne. Le quinze septembre de la même année a lieu à Québec devant Nicolas Gaspard Boucault un interrogatoire sur pièce de Sieurs Jean Dufaux, second sur le navire, de Jean Despagne Pilotte, d’Alexandre Aubin maître, de Joseph Gayan canonier, d’Augustin Vercle et d’André Desory matelots, lesquels confirment unanimement le contenu du témoignage du capitaine Fraiche.

Le 7 décembre 1747 sont déposées à l’amirauté de Guyenne par Alexandre fils les déclarations faites à l’Amirauté de Québec concernant le naufrage de l’Alexandre, capitaine Antoine Fraiche; ces déclarations sont en 3 pièces dont 1 certifiée par Gilles Hocquart, conseiller du roi et intendant de la Nouvelle-France. Ces pièces sont aujourd’hui aux Archives départementales de la Gironde, Amirauté de Guyenne, dans la série 6B Attributions judiciaires, cote O, vol. 1368. Mais qu’a à voir Martin Dinhargue dans toute cette histoire? Rien et tout à la fois. Rien, en ce qu’il n’a rien à voir directement avec la traversée ou le naufrage de l’Alexandre mais tout en ce qu’il est associé à ce qui adviendra de l’Alexandre. Rappelons-nous que les naufragés de l’Alexandre ont abouti au Cap-des-Rosiers et que les famille Arbour et Dinhargue étaient aussi dans cette région du moins durant la saison de pêche.

Maintenaint transportons-nous à Québec en 1748 à une vente aux enchères dont je vous fais voir la première page du procès-verbal (l’enchère elle-même n’étant pas d’intérêt pour notre propos) : On y lit ce qui suit :   « L’an mil sept cent quarante huit le vingt six juin (légèrement occulté) d’un heures de relevée en conséquence de notre ordonnance du Jour d’hui estant au (un mot difficile à lire : bail? fait?) du réquisitoire du Procureur du Roy de ce siège Nous François Daine Conseiller du Roy Lieutenant général Civil et Criminel au siège de la prévosté de cette ville faisant fonction de Juge de l’amirauté de cette dite ville attendu l’absence de M. le Lieutenant du Siège Nous sommes transportés accompagné du Procureur du Roy et de notre greffier le vallet huissier Jan Le Guay (deux mots illisibles) la maison de la Dame (un mot illisible)

La Coudray à l’effet de procéder à la (un mot illisible) vente et adjudication d’un grelin de Cinquante Brasses de long et de quatre pouces de grosseur neuf provenant du naufrage du navire l’Alexandre de Bordeaux arrivé sur l’Ysle d’anticosty l’année dernière lequel grelin a esté apporté Ici par les nommés Arbour et Dinhargue ou estant avons procédé à la Vente après quelle a ésté publiée à coup de tambours par tous les endroits nécessaires et accoutumés de cette ville, Ainsi qu’il en suit, ….   [Suit la vente puis l’adjudication au Sieur Révol et les signatures de Daine, Hiché et Revol de même qu’une autre illisible] Jusqu’ici un seul indice à l’effet que les dénommés Arbour et Dinhargue ont apporté à Québec un grelin provenant du naufrage de l’Alexandre et que celui-ci a été adjugé et vendu au Sieur Revol dont l’histoire nous apprend qu’il était faux-saunier, banni au Canada, interdit de séjour en métropole et qu’il fut celui qui installa le premier établissement sérieux de peuplement dans la baie de Gaspé.

Mais un texte en date d’avril 1749 dont je vous donne teneur ci-après vous dira que, dès le 27 mars 1748, Chrisostome Arbour (le frère de Marie Arbour) et son beau-frère Martin Dinhargue ont été condamnés pour la « cause énoncée ». Je n’ai pu mettre la main sur cette décision. M. Pierre Louis Lapointe, l’archiviste, Services au public, Division du centre d’archives de Québec m’écrit le 28 novembre 2002 en parlant du fonds Amirauté de Québec : « …«i» Comme vous pourrez le constater, il y a peu de pièces de l’année 1748 qui ont survécues. … » :«/i»« Aux minutes de Gilbert Boucault de Godefus, le 1er avril 1749   Obligation pour Crisostome arbour et Martin Dinhargue pour …..

Par devant les notaires royaux de la Prévôsté de Québec résidents soussignés furent présents MM. Henry Hiché Conseiller du Roy et sous procureur es siège de la Prévosté et amirauté de Québec et le sieur Joseph Le Pellé Devois, A …. en Droit de son Altesse Sérennissime Monseigneur L’amiral stipulant pour le droit de MonSeigneur et de tels autres qu’il appartiendra et en la présence de son Excellence François Daine Conseiller du Roy et son lieutenant general civil et criminel au siège de la Prévosté de cette ville et faisant les fonctions de Lieutenant de L’amirauté en l’absence du Lieutenant génréal au dit Siège Les quel (en marge «Nous auraient requis de nous transporter en l’hôtel de») M… Le Procureurs du Roy (en marge «pour prendre une partie convenable») à l’occasion du payment d’une somme de cinq mil trois cent quarante huit livres due par les nommés Crisostome Arbour et Martin Dinhargue (en marge «habitant du port Joly et a ce présent Es suole représentation qui ont été faites par les Dénommés et a laquelle somme») ils ont été condamnés solidairement pour les causes énoncées et la sentence rendue au Siège de L’amirauté de cette ville le vingt sept mars mil sept cent quarante huit, et pour raison du payment de laquelle les dits dénommés auraient présentés pour caution la personne du Sr. Revol marchand en cette ville, ainsi qu’il leur avait été accordé par la sentence, suivant l’acte de cautionnement et d’acceptation de la part du Sr. Revol du vingt neuf du mois de may lequel s’était soumis de payer la dite somme de cinq mil trois cent quarante huit livres pour les dits Arbour et Dinhargue dans le mois d’octobre dernier, et comme le dit Revol est sorti de cette ville et s’est embarqué furtivement dans les premiers jours de Novembre aussi derniers sans payer la dite somme ainsi qu’il s’y était obligé, et étant nécessaire d’assurer l’intérêt de MonSeigneur L’amiral et de qui il appartiendra (difficile à lire : pour cependant préjudices???) acte de cautionnement et aux poursuites à faire en conséquence;

Messieurs Procureur du Roy et receveur de Monseigneur L’amiral auraoient fait venir les dit Arbour et Dinhague (sic) pour parvenir au payement de la somme Eux düe surquoi les dits Dénommés (en marge : «à ce présent») auraient représentés qu’ils se trouvent hors d’état de payer la somme de cinq mille trois cent quarante huit livres, lequel pour se mettre en état de le faire ils demandent delai jusqu’au mois de septembre prochain jusqu’au retour des Effets de leurs peisches pour lesquels ils doivent partir dès que la saison le permettra, promettant obliger et affecter leur biens meubles et immeubles et spécialement les Effets qui seront (deux mots difficiles à lire) et provenant de leurs peisches, sur laquelle proposition Messieurs Procureur du Roy et receveur de Monseigneur L’amiral en la présence et du consentement de Mont Sieur Daine voulant bien faciliter aux dits Arbour et Dinhargue le payment de la somme et leur en fournir les moyens sous le bon plaisir de son altesse sérenissime Monseigneur L’amiral ont présentement accordé aux dits Arbour et Dinhargue les délais pour Eux demandés jusqueau dit mois de septembre prochain pour toute (deux mots difficiliment lisibles «une frais») et délay, sans cependant préjudicier aucunement au l’acte de cautionnement du Sr. Revol, et aux poursuites à faire en conséquence pour l’exécution de la sentence du jour vingt sept may mil sept cent quarante huit, et à l’effet duquel Payment pour les dits Dénommés ils ont obligé comme de fait ils obligent affectent solidairement l’un pour l’autre vu (deux mots difficilement lisible «Eux ….) pour le tout sans division discution ni (deux mots difficiles : «fidéisation …. » tous leurs biens meubles et immeubles présents et avenir et spécialement de la part du dit Arbour une terre à lui appartenant située au Port Joly paroisse St Jean dans la Seigneurerie de Mad.

De Gaspé (ce dernier mot est incertain) consistant en six arpents de front et vingt quatre de profondeur avec les batiment dessus construits tels que le tout se poursuit et comporte la dite terre pour lui acquise de Joseph Vaillancourt, et de la part du dit Dinhargue une terre aussi lui appartenant située au dit lieu du Port Joly consistant en trois arpents de front sur quarante ou environs de profondeur avec maison et batiment dessus construits, lesquelles terres les dits Arbour et Dinhargue déclarent franches et quitte de toutes dettes et hipotèques et ont aussi les dits Dénommés notamment affectés et hipotéqués les molues et autres effets qui proviendront de leurs peisches pour la part qui leurs appartiendront, à compte de laquelle somme de cinq mille trois cent quarante huit livres les dits Arbour et Dinhargue ont présenté à Mes. Procureur du Roy et receveur de MonSeigneur L’amiral un mandat du dit Sr. Revol en date du sept novembre dernier tiré sur le Sr. Chaboisseau marchand en cette ville de mille quatre vingt huit livres pour s’acquitter (un mot difficile à lire :

«d’anten)(en marge : «et acompte») sur la dite somme de cinq mille trois cent quarante huit livres, lequel mandat a été présentement remis au Sieur Devois qui s’en est chargé pour s’en faire payer si faire se peut et dont il leur fera tenir compte au cas de payment ou autrement Le dit Sieur De Vois leur remettra le Mandat et sera tenu compte aux dits Arbour et Dinhague d’une somme qu’ils ont payée au Sr. DeVois acompte de celle susdittes de Cinq mille trois cent quarante huit livres en représentant pour les dits Arbour et Dinhague les (un mot illisible) du Sr. DeVois, Car ainsi acte convenu promettant obligeant, faite passé à Québec en l’hostel de Montsieur le Procureur du Roy sise en cette ville rue St.Vallier, L’an mil sept cent quarante neuf le premier jour d’avrile après midi, et pour execution des présentes les dits Arbour et Dinhargue ont élu tenir domicile /révoquable/ en la maison du nommé Chartier aubergiste en cette ville (un mot difficile à lire : «quay») du cul de sac, le ou les dits arbour et Dinhargue signent avec Messieurs Lieutenant Generale Procureur du Roy et Receveur de Monseigneur L’amiral et Nous notaires. Lecture faite. huit mots rayés nuls.   [Suivent les signatures de : Chrisostome Arbour, Martin Dinhargue, Devois, Hiché, Daine, Boucault et une autre illisible.] » Que peut-on en déduire?

Que nos gredins, Arbour et Dinhargue, se sont emparés non seulement du grelin mais qu’ils ont aussi fait main basse sur une grande partie de la cargaison de l’Alexandre et qu’ils ont été condamnés en conséquence pour avoir essayé de revendre celle-ci sur le marché de Québec à une somme de cinq mille trois cent quarante huit livres. Qu’ils étaient probablement de connivence avec le Sr Révol, brigand à ses heures. D’ailleurs Révol n’était-il pas en fuite sur le Comte de Saxe à l’été 1748 en contravention des ordres des autorités qui chercheront d’ailleurs à l’appréhender ce qui sera fait en juin 1749 à Marseilles. Il reviendra en conséquence au Canada et s’en tirera avec une peine de six mois de prison. Pour une vue plus complète de l’histoire de Pierre Révol, il faut se référer au texte de Mario Mimeault qui a été mis sur Internet à l’adresse suivante :

http://www.encyclobec.ca/main.php?docid=183 Et la vie reprend son cours pour Martin Dinhargue. Le 14 mai 1749, devant Boucault de Godefus, il contracte une obligation liée à la pêche envers Louis Jouineau du Cap St-Ignace. Il est intéressant d’y lire l’obligation « scavoir la somme de deux cent soixante dix huit livres en argent blanc et sonnant et celle de soixante douze livres en monnaye de cartes et ordonnances payables par le trésorier de la Marine au cours connu monnayé en ce Pays » de la quelle il déduira le coût du voyage du Sieur Jouineau dans sa chaloupe jusqu’à la Grande-rivière sur la coste de Gaspé.

Le 21 mai 1751, Pierre Révol, négociant et propriétaire pour moitié du brigantin l’Elizabeth et Jean Herigoyen, capitaine de navire et propriétaire pour moitié du même, consentent devant le notaire Panet à Martin Dinhargue pêcheur une police d’affrètement du brigantin à laquelle est joint une assurance pour les associés. En 1752, le 23 mars, devant le notaire Noel Dupont, Martin Dinhargue, navigateur, demeurant en la seigneurerie de Port Joly, fait cession de marché à Pierre Dostou marchand demeurant dans la même seigneurerie pour des avances que le dit Dostou a payées aux engagés de Martin Dinhargue.

Le 26 juin de 1752 Martin Dinhargue, navigateur, appelant d’une sentence qu’il a reçue de l’amirauté de Québec le 8 mars dernier, a mis en cause Jean Audy aussi navigateur. Le 3 juillet suivant, l’appel est débouté et l’appelant est condamné à une amende de 3 livres pour son fol appel et aux dépens de la cause d’appel. Nous devons à ce moment présumer que Martin Dinhargue et sa famille quittent le Canada à la fin de l’été 1752 puisque nous les retrouvons en juin 1753 détenteurs d’un passe-port à Bordeaux qui se lit ainsi :

« J’atteste que Martin Dingnargue, âgé de 39 ans, natif de Bidart près de Bayonne, de taille petite, Marie Arbou, son épouse, Martin Dignargue et Marie leurs enfants l’un âgé de 9 ans et sept ans et Antoine Bulleau de taille haute âgé de 31 ans natif de Damiers en Picardie sont anciens catholiques lesquels doivent s’embarquer sur le navire le St-Joseph de Quebec Capt. Simonin pour aller à Québec où ils vont pour affaires. À bord le 23 juin 1753.

 [Signé : Martin Dinhargue, Marie Arboü et Jeantieu attestant]

Ceci nous est confirmé sur le site suivant : http://naviresnouvellefrance1700.iquebec.com/html/page1753.htm «b»en ces termes :«/b» 2396   Passagers arrivée :   (pour l’Île Royale)   – «b»CAZEAU, François«/b»  – «b»VIDAU de Pascaut, Charles-Alexis«/b»  – «b»VIDAU de Pascaut, Claude«/b»  (pour l’Île Royale et Québec)   – «b»MERCIER, Pierre«/b» pour Québec   – «b»ARBOÜ, Marie«/b»  – «b»BULLEAU, Antoine«/b»  – «b»DINHARGUE, Marie«/b»  – «b»DINHARGUE, Martin«/b»  – «b»DINHARGUE, Martin«/b» Le 23 juin 1753 neuf passagers se sont inscrits à Bordeaux pour le navire le «b»Joseph«/b», de Québec dont un pour aller à l’île Royale et Québec pour affaires : «b»Pierre MERCIER«/b», 25 ans, natif de Paris, taille moyenne, cheveux bruns, ancien catholique; trois autres pour aller à l’île Royale : «b»Claude VIDAU de Pascaut«/b», 29 ans, natif de Cadillac; «b»Charles-Alexis VIDAU de Pascaut«/b», 19 ans, natif de Cadillac; «b»François CAZEAU«/b», 26 ans, domestique du Sieur «b»VIDAU«/b», natif d’Angoulème, ancien catholique; et puis cinq pour aller à Québec :

«b»Martin DINHARGUE«/b», 39 ans, natif de Bidart, près Bayonne, taille petite, marié, sa femme «b»Marie ARBOÜ«/b», leurs enfants «b»Martin«/b», 9 ans et «b»Marie«/b», 7 ans; «b»Antoine BULLEAU«/b», 31 ans, natif d’Amiens, taille haute. Le représentant des propriétaires «b»CADET«/b» et «b»MASSOT«/b» de Québec, «b»Pierre DESCLAUX«/b» signa à Bordeaux le 26 juin 1753 pour envoyer leur navire à Québec et emprunta pour eux 11 000«sup»L«/sup» à la grosse aventure au taux de 12 %.

MSGCF, 37 : 304, 305 ADG, 6B, vol. 51, fol. 167 NNCC : 164 ADG, 6B 100, fol. 150; Perrens 1753, 27/06 (Bx) ADG, 6B 1433, 16/03/1753 Parran 1753, 25/06 (Bx) quoi servait le passe-port à cette époque? Ce document permettait de passer à travers le port. En effet les ports étaient pour la plupart des installations militaires et il était nécessaire de se munir d’un sauf-conduit qui permettait de traverser ces installations et s’embarquer sur le bateau qui nous menait à destination. Ce passe-port est disponible aux archives nationales du Canada dans le fonds suivant : «u»Fonds des Archives départementales de la Gironde; Bordeaux [France]

 <javascript:Start(‘http://data4.archives.ca/netacgi/nph-brs?s6=112555&l=20&Sect4=AND&Sect1=IMAGE&Sect2=THESOFF&Sect5=MKDOPFR&Sect6=HITOFF&d=MIKA&p=1&u=http%3A%2F%2Fwww.archives.ca%2F02%2F02012302_f.html&r=1&f=G’)>«/u»Série Amirauté de Guyenne. Attributions administratives , 6B, sous la cote MG6-A17, sur Microfilm de l’original, bobine no. F-1635. Il nous faut noter que sur ce passe-port il est dit que cette famille est une famille d’anciens catholiques, donc des catholiques de vieille souche. Mais qu’ont-ils donc été faire en France? Rencontrer la famille? Non, mais plutôt régler un héritage.

Et ceci nous permet d’en apprendre un peu plus concernant la famille de Martin. En effet sa tante Catherine au pays basque est vieille et percluse et il est l’héritier présomptif de la maison. Il rentre donc au pays basque prendre soin de sa tante. La première chose à faire pour lui c’est d’abord de régler avec le cousin qui a pris soin de sa tante durant son absence. Alors le 3 décembre 1752, il règle avec son cousin Miguel Dinhargue laboureur, sieur de la maison de Cabalarenia, en dit lieu de St-Pé selon le document ci-joint : En voici la transcription au mieux de mes moyens :  « Bidart, St-Pé 3ème Décembre 1752   Accord fait entre Sr. Martin D’inhargue négociant, et Miguel D’inhargue Laboureur Sr. De la maison de Cabalarenia en dit lieu de St-Pé, concernant certaine pension et autre fourniture faite par ce dernier à Catherine D’inhargue héritière coutumière de la maison de Bascoustiarenia en dit Bidart.

Portant (3 mots et chiffres incompréhensibles)   (Une ligne manquante)   mille sept cent cinquante deux, avant midy, en la paroisse de Bidart, pays et baillage de la bours, par devant moy notaire soussigné, présents les témoins basnommés, ont comparu en leur personne Sr. Martin D’inhargue négociant héritier présomptif de la Maison et Biens de Bascoustiarenia, actuellement habitant en présent lieu, d’une part Et Miguel D’inhargue Laboureur, Sr. De la maison de Cabalarenia du lieu dit St-Pé y habitant D’autre, et on dit scavoir le S. Miguel Dinhargue, que vers la my du mois de novembre de l’année 1751, Catherine Dinhargue héritière coutumière d’icelle maison et biens de Bascoustiarenia sa tante paternelle se trouvant dans la dite maison toute seule et hors d’état d’agir et de rien faire à cause de l’âge caducq de quatre vingt dix ans ou environ joint à d’autre infirmité dont elle est atteinte l’aurait prié et requis de vouloir la soigner, nourrir et entretenir de tout le nécessaire à la vie dont elle était absolument dépourvue sous la promesse qu’elle luy fit de luy reconnaître tout ce qu’il pourrait lui avancer duquelle serait parvenue à la vente de la

Susdite maison et biens de Bascoutia ainsy qu’elle se proynoit (mot incertain) de le pourvoir devant la Cour du dit Baillage du Labour pour en obtenir la permission, a quoy le dit Miguel Dinhargue s’était prêté par un Esprit de charité, en exécution, il aurait fourny pension à la dite Catherine Dinhargue sa tante pour le dit mois de novembre 1751 jusqu’au et compris le mois d’avril suivant, et n’y pouvant plus tenir à cause de la distance qu’il y a de la paroisse de St-Pé à celle-ci,

il l’aurait retireé en sa dite maison de Cabalarenia et cette dernière prévoyant que le dit Dinhargue ne pouvait guère lui faire plus d’avances sans s’incommoder, elle aurait pris le party de demander en la cour du dit baillage la permission de l’aliénation de son fonds, qui après une procédure régulière luy aurait été accordée nonobstant l’opposition qui luy en fut faite par Catherine Larronde héritière coutumière de la Maison de Patinenea (mot incertain) de ce dit lieu de Bidart Soy disant la plus proche et habile à Succéder aux dits maison et biens de Bascoutiarenia, ainsi que de ce il en couste plus amplement par un appointement en datte du treizième du mois de juillet en mains signée de Monsieur Dehody, lieutenant général, et Duhalors, greffier, en conséquence duquel appointement, la même Catherine étant à même de vendre son fonds ou partie de celuy pour L’employ en être fait au payement de la pension par elle due au dit Dinhargue, notamment en celuy de la somme de cent vingt livres qu’elle serait obligée à lui payer selon un contrat datté du vingt deuxième du dit mois d’avril 1752 (un mot illisible) prévenance de pension et autre fourniture et encore au payement de frais et dépenses de justice par le dit Miguel Dinhargue avancées pour parvenir à l’obtention de la dite permission d’icelle dite vente.

Dans cet intervale, le dit Sr. Martin Dinhargue qui était absent depuis longues années vers (un mot illisible) s’étant rendu en la présente paroisse et ayant été informé de la situation où la dite Catherine Dinhargue sa tante se trouvait et voulant empêcher l’aliénation du fonds dont elle (un mot biffé) était forcé de faire, il aurait proposé au dit Miguel Dinhargue qu’il souhaiterait retirer sa dite tante auprès de luy et en même temps pourvoir au payement de toutes les fournitures et avances que ce dernier avait pu Luy faire à la vue d’un compte fidel qu’il luy en rapporterait pour par ce moyen éviter l’aliénation dont en parlé cy dessus, à quoy le dit Miguel Dinhargue ayant adhéré, les dites parties par la médiation de leurs amis communs auraient convenu et demeuré d’accord de ce qui suit,

C’est que le dit Sr. Martin Dinhargue pour tenir lieu au dit Miguel Dinhargue de payement tant de la pension et autres fournitures par luy faites à la dite Catherine Dinhargue jusqu’à ce jour, que de toutes les avances qu’il luy a faites pour obtenir la permission de la dite aliénation, il luy a reconnu, ainsy que par ces presentes, il luy reconnait la Somme de Deux cent quarante livres à la charge par le dit Miguel Dinhargue de remettre incessamment la dite Catherine D’inhargue qui est infirme dans sa dite maison de Bascoutiarenea ensemble tous les meubles meublants, titres et papiers et autres documents qu’il a retirés d’icelle dite maison suivant son propre aveu sans aucune réservation, sinon, d’un coffre commun qui sera à sa disposition,

Le tout spéciffié dans un inventaire fait à la diligence de la dite Catherine Dinhargue en date du (espace blanc)   Retenu par moy dit Notaire, à compte et en (un mot illisible) de laquelle somme de Deux cent quarante livres le même Miguel D’inhargue a déclaré avoir reçu avant (2 mots illisibles) en argent de cour réellement et (un mot illisible) au vu de nous notaire et témoins du dit Sr Martin D’inhargue, celle de deux cent vingt cinq livres qui après l’avoir retiré à luy a déclaré s’en tenir pour bien content et satisfait, et en acquittea d’autant tant le dit Sr. Martin D’inhargue que la dite Catherine Dinhargue et tous autres avec promesse de ne luy en faire ny souffrir qu’il lui soit pour raison de ce, cy après aucune demande et la présente quittance et les dit payement luy faire valoir et garantie envers et contre tous, et les quinze livres restantes les mêmes parties les ont compensées avec pareille somme de quinze livres que le dit Miguel Dinhargue a retirées pour le compte de la dite Catherine D’inhargue de la Dame dourthaboure du lieu de St-Jean de Luz à compte de plus grande somme qu’elle luy doit suivant un contrat d’obligation en datte du quatrième août 1751 aussy retenu par Moy notaire moyennant quoy le même Miguel dinhargue convient que le contrat du dit jour vingt deux avril dernier demeure de nul effet et valeur et tout comme s’il n’avait point existé, renonçant à plus amples (1 mot illisible) qu’il aurait pu faire à raison de la pension et autres fournitures qu’il a faites à la dite Catherine D’inhargue sa tante jusqu’à ce jour, assumant sur luy les frais d’entretien qu’elle aura besoin jusqu’à ce qu’elle soit en état de se retirer même ceux du voyage et transport de ses meubles sauf la journée du bouvier qui sera payée par moitié entre les parties.

Et pour l’accomplissement et entière exécution des présentes à la peine de tous dépens, dommages et intérêts, les parties chacune pour ce qui les concerne ont obligé, affecté et hypotéqué tous et un chacun leurs biens meubles et immeubles présents et avenir, qu’elles ont soumis à Justice à qui la connaissance en appartiendra en présence de Monsieur Me Salvat D’uchart prêtre docteur en théologie et curé de la paroisse de Guetary et Sr. Jean Duhalde Me chirurgien et de la maison qui porte le même nom Duhalde, habitant du dit lieu de Guetary, témoin à ce Acquis et cy Signé avec le dit Sr. Martin Dinhargue, ce que n’a fait le Sr. Miguel Dinhargue pour ne scavoir Écrire ainsy qu’il a déclaré de ce faire Interpellé par Moy Retenu (1 mot illisible) Me Martin de Harismendy aussy notaire royal.   (suivent les signatures plus un ajout qui suit :)

Et advenant le Septième du dit mois de décembre en l’an mille sept cent cinquante deux, après midy en la paroisse de Guetary, pays et bailliage de Labour, par devant moy notaire royal soussigné présents les témoins basnommés a comparu en personne Sr. Martin Dinhargue, négociant habitant du lieu de Bidart, lequel en son bon gré a déclaré qu’en conséquence du contrat d’accord passé entre luy et Miguel D’inhargue Laboureur Sr. De la maison de Cabalarenia du lieu dit de St. y habitant qui est aussy icy présent et ce acceptant, en date du troisième du présent mois sur et en autre part Dinhargue pour ne scavoir Ecrire ainsy qu’il a déclaré de ce faire Interpellé par Moy.

(suivent les signatures) La situation semble donc être règlée entre les cousins puisque le 2 janvier 1753, la tante,  Catherine Dinhargue fait son testament dont copie suit : Qui se lit comme suit :  «b»Bidart 2ème Janvier 1753 «/b»Testament de Catherine Dinhargue héritière coutumière de la maison de Bascoustia   Aujourd’huy Second du mois de Janvier mille Sept cent Cinquante trois, après midy en la paroisse de Bidart et maison de Bascoustia, pays et bailliage de la bourt, par devant moy notaire royal soussigné présents les témoins basnommés a comparu en personne Catherine Dinhargue héritière coutumière de la dite présente maison et les biens en dépendant (entre lignes mots pour la plupart illisibles) habitante du dit présent lieu laquelle étant dans son lit malade de maladie corporelle, toute fois saine de ses bons sens mémoire et entendement considérant qu’il n’y a rien au monde de plus certain que la mort, ny de plus incertaine que l’heure d’icelle pour n’en être pas prévenue (un mot illisible) disposer du peu de bien qu’il a plu à Dieu luy donner de son bon gré a fait son testament disposition de sa dernière volonté de la manière suivante

Premièrement après avoir recommandé son ame à Dieu le père fils et St-Esprit et fait bien d’autres imploraisons (ce dernier mot incertain) d’une bonne chrétienne catholique apostolique et romaine a dit, qu’après son décès, elle veut et entend que son cadavre soit inhumé dans le cimetière de l’église Notre Dame du dit présent lieu et qu’en icelle église les honneurs funèbres lui soient faites au dépens de ses biens par son héritier general et universel qui sera cy après nommé, Item la dite Dinhargue testatrice lègue et laisse à tous ses parents qui par droit de sang pourraient avoir et prétendre quelque chose sur ses dits biens et à chacun d’eux Cinq Sols en quoy elle les institue pour ses héritiers particuliers, et pour son héritier général et universel de tous ses autres biens meubles et immeubles, droits, noms, raisons et actions, en quoy que le tout puisse consister (ou encore « connoter »)

generalement quel conques, la dite Catherine Dinhargue testatrice a fait et institué de sa propre bouche Sr. Martin Dinhargue Capitaine de navire et héritier présomptif de dite maison (mots en dessous biffés ou illisibles) et biens de Bascoustia y demeurant (quelques mots illisibles ou biffés) pour par luy le present testament prealablement accomply Jouir et disposer de tout à son plaisir et volonté, cassant, revoquant et annullant tout autre testament, codicille et donnations qu’elle a pu faire avant ces présentes, voulant que celuy cy soit son véritable testament et disposition de sa dernière volonté, De quoy la dite Catherine D’inhargue testatrice a requis de Moy dit notaire de luy retenir le présent testament ce que je luy ay octroyé pour le dû de mon office, et après le luy avoir lu et relu a déclaré qu’elle y persiste, fait en présence de Sr. Jean Larreguy Capitaine de navir, Bernard Daguerre Me chirurgien, et de la maison d’oyeretcheverry, et Martin Lacroix aussy Capitaine de navire, témoins à ce requis et cy signés, ce que n’a fait la dite Catherine D’inhargue testatrice pour ne scavoir

Écrire ainsi qu’elle a déclaré de ce faire Interpellée par Moy.   (Suivent les signatures) Grâce à la belle collaboration de M. Bernard Harnie-Cousseau secrétaire de la GHFPBAM  (Généalogie et histoire des familles Pays basque et Adour maritime),  j’ai pu prolonger à partir de la découverte de ces accords et testaments la généalogie de Martin Dinhargue que voici :«b» 1. Martin DINHARGUE [612]«/b»xe «DINHARGUE:Martin (1707- ) [612]», fils de «b»Bertrand DINHARGUE«/b» [614]xe «DINHARGUE:Bertrand ( -1741) [614]» et «b»Domindigna DE SAHALANBEHÉRE«/b» [615]xe «DE SAHALANBEHÉRE:Domindigna [615]»,  est né le 11 Nov. 1707 à Bidart, Pyrennées Atlantiques, France.    Notes sur la naissance :

Selon son acte de mariage, il déclare être âgé de 25 ans donc être né en 1716 mais la paroisse où il serait né n’a aucune trace d’une naissance de ce nom après 1707 alors qu’elle a son acte de naissance en 1707.   Martin maria «b»Marie ARBOUR«/b» [613]xe «ARBOUR:Marie (1718- ) [613]» [MRIN : 200], fille de «b»Michel ARBOUR«/b» [663]xe «ARBOUR:Michel (1674- ) [663]» et «b»Barbe MORIN«/b» [664]xe «MORIN:Barbe (Cir 1686- ) [664]», le 14 Oct. 1741 à Gaspé, Québec, Canada.  Marie est née en 1718. Les événements importants de leur mariage ont été :

Contrat de mariage: Notaire Abel Michon, 6 Mai 1743, Montmagny, Québec, Canada. Premier contrat de la main de Martin Dinhargue le 18 août 1741   De cette union naquirent :    i.«b»Marie-Barbe DINHARGUE«/b» [609] est née en 1744. Marie-Barbe maria «b»Johann SAMUEL«/b» [608]xe «SAMUEL:Johann [608]» [MRIN : 198], fils de «b»Johann SAMUEL«/b» [610]xe «SAMUEL:Johann [610]» et «b»Catherine BERTRAN«/b» [611]xe «BERTRAN:Catherine [611]», le 27 Août 1787 à Percé, Québec, Canada.   ii. «b»Martin DINHARGUE«/b» [661] est né le 3 Juil. 1746 à Montmagny, Québec, Canada, a été baptisé le 3 Juil. 1746 à Montmagny, Québec, Canada, est décédé _____-_____-_____ à Berthier, Québec, Canada et fut inhumé le 26 Avr. 1776 à Berthier, Québec, Canada. «. Martin maria «b»Marie-Françoise AUDET«/b» [662]xe «AUDET:Marie-Françoise (1749- ) [662]» [MRIN : 222] le 27 Nov. 1775 à Berthier, Québec, Canada.

Marie-Françoise est née le 18 Avr. 1749 à St-Laurent, Ile d’Orléans, Québec, Canada   iii. «b»Martin DINHARGUE«/b» [1470] est né le 14 Juil. 1742 à Montmagny, Québec, Canada, a été baptisé le 14 Juil. 1742 à St-Thomas de Montmagny (Pointe à la Caille). xe «DINHARGUE:Martin (1742- ) [1470]»  «b»Deuxième génération (Parents)  2. Bertrand DINHARGUE [614]«/b»xe «DINHARGUE:Bertrand ( -1741) [614]», fils de «b»Bertrand D’INHARGA sieur de Bascouestiarenea«/b» [1460]xe «D’INHARGA:Bertrand sieur de Bascouestiarenea ( -1698) [1460]» et «b»Graci D’ETCHEVERRI«/b» [1461]xe «D’ETCHEVERRI:Graci ( -1719) [1461]», est décédé le 7 Jan. 1741 à Bidart, Pyrennées Atlantiques, France.

Notes sur le décès : Il s’agit d’une date suggérée par un courriel reçu de Bernard Harnie-Cousseau le 31 mars 2005. Comme ce n’est pas possible que ce soit le grand-père, il est fort probable que ce soit le père de Martin ce qui explirquerait d’ailleurs que Martin lorsqu’il se marie en 1741 à Gaspé se déclare orphelin de père et mère.   Bertrand maria «b»Domindigna DE SAHALANBEHÉRE«/b».

De cette union naquirent :    1 i. «b»Martin DINHARGUE«/b» [612] (Né le 11 Nov. 1707 à Bidart, Pyrennées Atlantiques, France. Martin maria «b»Marie ARBOUR«/b» [613]xe «ARBOUR:Marie (1718- ) [613]» [MRIN : 200] le 14 Oct. 1741 à Gaspé, Québec, Canada. Marie est née en 1718.   ii. «b»Bertrand DINHARGUE«/b» [1483] est né le 27 Août 1705 à Bidart, Pyrennées Atlantiques, France. xe «DINHARGUE:Bertrand (1705- ) [1483]»   iii. «b»Stephana DINHARGUE«/b» [1484] est née le 9 Sep. 1710 à Bidart, Pyrennées Atlantiques, France. xe «DINHARGUE:Stephana (1710- ) [1484]»   iv. «b»Martin DINHARGUE«/b» [1485]. xe «DINHARGUE:Martin ( -1706) [1485]»  «b»3. Domindigna DE SAHALANBEHÉRE [615].«/b»    Domindigna maria «b»Bertrand DINHARGUE«/b» [614]xe «DINHARGUE:Bertrand ( -1741) [614]»

Bertrand est décédé le 7 Jan. 1741 à Bidart, Pyrennées Atlantiques, France.   «b»Troisième génération (Grands-parents)  4. Bertrand D’INHARGA sieur de Bascouestiarenea [1460]«/b»xe «D’INHARGA:Bertrand sieur de Bascouestiarenea ( -1698) [1460]» est décédé le 8 Sep. 1698 à Bidart, Pyrennées Atlantiques, France.  Bertrand maria «b»Graci D’ETCHEVERRI«/b» [1461]xe «D’ETCHEVERRI:Graci ( -1719) [1461]» [MRIN : 613] le 9 Déc. 1657 à Bidart, Pyrennées Atlantiques, France. Graci est décédée le 12 Août 1719 à Bidart, Pyrennées Atlantiques, France. L’alias de Graci était Garacina D’ETCHEVERRY.   De cette union naquirent :

2 i. «b»Bertrand DINHARGUE«/b» [614] (décédé le 7 Jan. 1741 à Bidart, Pyrennées Atlantiques, France). Bertrand maria «b»Domindigna DE SAHALANBEHÉRE«/b» [615   ii. «b»Catherine D’INHARGA«/b» [1462]   iii. «b»Catherine D’INHARGA«/b» [1463] est décédée le 9 Jan. 1753 à Bidart, Pyrennées Atlantiques, France. xe «D’INHARGA:Catherine ( -1753) [1463]  «b»5. Graci D’ETCHEVERRI [1461]«/b»xe «D’ETCHEVERRI:Graci ( -1719) [1461]», fille de «b»D’ETCHEVERRI«/b» [1465]xe «D’ETCHEVERRI: [1465]» et «b»Gracianne DOYHAMBOURE«/b» [1464]xe «DOYHAMBOURE:Gracianne ( -1688) [1464]», est décédée le 12 Août 1719 à Bidart, Pyrennées Atlantiques, France.

 L’alias de Graci était Garacina D’ETCHEVERRY.    Graci maria «b»Bertrand D’INHARGA sieur de Bascouestiarenea«/b» [1460]xe «D’INHARGA:Bertrand sieur de Bascouestiarenea ( -1698) [1460]» [MRIN : 613] le 9 Déc. 1657 à Bidart, Pyrennées Atlantiques, France. Bertrand est décédé le 8 Sep. 1698 à Bidart, Pyrennées Atlantiques, France.  «b» Quatrième génération (Bisaïeuls)  10. __________ D’ETCHEVERRI [1465]«/b»    maria «b»Gracianne DOYHAMBOURE«/b» [1464]xe «DOYHAMBOURE:Gracianne ( -1688) [1464]» décédée le 3 Fév. 1688 à Maison de Bascouestiarenea, Bidart, Pyrennées Atlantiques.   De cette union naquirent :    5 i. «b»Graci D’ETCHEVERRI«/b» [1461] (décédée le 12 Août 1719 à Bidart, Pyrennées Atlantiques, France).

 Graci maria «b»Bertrand D’INHARGA sieur de Bascouestiarenea«/b» [1460]xe «D’INHARGA:Bertrand sieur de Bascouestiarenea ( -1698) [1460]» [MRIN : 613] le 9 Déc. 1657 à Bidart, Pyrennées Atlantiques, France. Bertrand est décédé le 8 Sep. 1698 à Bidart, Pyrennées Atlantiques, France.   ii. «b»Pascal D’ETCHEVERRI«/b» [1466] est décédé le 9 Août 1719 à Maison de Bascouestiarenea, Bidart, Pyrennées Atlantiques.   iii. «b»Martin D’ETCHEVERRI«/b» [1467]   «b»11. Gracianne DOYHAMBOURE [1464]«/b»xe «DOYHAMBOURE:Gracianne ( -1688) [1464]», est décédée le 3 Fév. 1688 à Maison de Bascouestiarenea, Bidart, Pyrennées Atlantiques.

 Gracianne maria «b»D’ETCHEVERRI«i» Voici ci donc à ce jour la généalogie de Martin Dinhargue grâce à la collaboration de tous les prénommés. Mais qu’arrive-t-il à Martin Dinhargue à son retour à la côte de Gaspé en 1753?  Nous perdons malheureusement toute trace de Martin Dinhargue, père, et de Marie Arbour jusqu’au mariage de Martin Dinhargue fils le 27 novembre 1775 à Berthier-en-Bas; il y est alors dit que Martin Dinhargue père et Marie Arbour sont résidents de Gaspé.«/b»«/i»  Le nom des parents réapparait lors du mariage de Marie-Barbe le 27 août 1787 à Percé avec Johann Samuel. Il y est dit que Marie-Barbe Danhargue (sic) est fille de Martin Danhargue et de Marie Arbourg.

 Le mariage est célébré avant la Ste messe par Joseph Mathurin Bourg prêtre en présence de tout le peuple et des quatres témoins. C’est la dernière fois, à ma connaissance, que le patronyme Dinhargue est mentionné dans un écrit au Québec.

Voir le document suivant :Titre, Dates, Quantité

 Saisie d’une maison sise au Port-Joli en la seigneurie de madame de Gaspé, en vertu de l’obligation passée devant les notaires Boucault et Delaurent, le 1er avril 1749, à la requête

By René Arbour

Management certificate of Credit Card (New York - 1983-84) Bac Administration , Security for the people (Minesota 1984)