Michel Bouvier (1633-1729)

Biographie

Originaire de La Flèche. Défricheur et maçon. Au terme de son engagement de cinq ans, il repassa en France en 1658. Mais il revient l’année suivante à bord du Saint-André, avec la Recrue de 1659. Milicien de la Sainte-Famille en 1663, il épousa, la même année, Mathurine Desbordes veuve de Pierre Guiberge qu’elle avait épousé en France en 1655 et qui décéda pendant la traversée de 1659 ou peu après son arrivée. Elle avait ensuite épousé Pierre Bissonnet mais ce mariage avait été annulé parce que ce dernier était déjà marié en France. Ils auront quatre enfants. Maître maçon, il semble que les travaux de Michel Bouvier aient été appréciés puisqu’on lui offre de nombreux contrats. Il travaille souvent en compagnie de Jean Milot et d’Urbain Brossard, deux autres maçons. En 1683, il s’engage à construire la boulangerie de Charles de Couagne. Sa femme décéda en octobre 1698. Il mourut à son tour en août 1703, en tombant de la maison qu’il était à bâtir pour M. de Senneville.

La rue Michel-Bouvier, à Montréal, rappelle son souvenir.

Medias

• La Flèche (situation géographique)
• La Flèche : plaque commémorative
  Plaque érigée au port du Pré Luneau où se sont embarqués les engagés de la Grande Recrue, en 1653, pour se rendre à Nantes et à Saint-Nazaire. La plaque fut inaugurée en mai 1954, à l’occasion du 300e anniversaire du départ de la Recrue.
• Environs de La Flèche (Partie 2 de 2)
• La Flèche – les berges du Loir
  Les berges du Loir et le château
• Acte de naissance
  Il fut baptisé le 29 juillet 1633.
• La Flèche – allée Ville-Marie
• La Flèche – place de la Nouvelle-France
• Jérôme Le Royer de La Dauversière
  C’est grâce au zèle infatigable de cet homme que Maisonneuve put lever sa recrue. C’est devant lui que la plupart des recrues s’engagèrent dans l’étude du notaire Pierre de La Fousse. Son souvenir demeure très vivant aussi bien dans sa ville natale (La Flèche) que dans la grande métropole du Québec dont il est l’un des fondateurs, sans l’avoir jamais vue.